Mairie d'Avranches et Bureau du Maire
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 [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines

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2 participants
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Fagos

Fagos


Nombre de messages : 217
Date d'inscription : 31/12/2006

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MessageSujet: [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines   [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines Icon_minitimeMer 4 Mar - 13:22


Le soleil était doux, le temps commençait à être plus clément ... et la route appelait sans cesse a découvrir de nouveaux horizons ...

Jour 1 , formation du groupe.

Fagos attendait sa compagne de voyage assise à l'entrée du village, sur une barrière. Sa petite charrette rangée sur le côté de la route.
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elfyne

elfyne


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Localisation : avranches
Date d'inscription : 15/01/2009

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MessageSujet: Re: [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines   [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines Icon_minitimeJeu 5 Mar - 18:16

Elfyne ne tenait plus en place depuis qu'elle avait obtenue son mandat pour suivre Fagos en Champagne...
Elle rassembla ses affaires en hâte, attrapa sa petite charrette et se précipita sur le chemin.
Bientôt elle aperçu son amie assise sur une barrière à l'attendre.
Elle agita la main pour la saluer et l'interpella de loin :


Hey Fagos je suis là !
Tu ne m'attends pas depuis trop longtemps j'espère ?
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Fagos

Fagos


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Date d'inscription : 31/12/2006

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MessageSujet: Re: [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines   [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines Icon_minitimeJeu 5 Mar - 22:59

Jour 2 : on reprend la route ce soir


- Ne t'inquiètes pas, j'ai laissé mes produits au marché, sur le stand d'un ami Wink
Viens, allons faire un tour, la foire est belle !

Après la visite du marché ensemble; les deux avranchines reprirent la route vers leurs prochaine étape.
La ville sentait le poisson, mais les gens semblaient accueillant.



Et je ne sais pas ce qu'il y a sur le marché, pas pu me connecter ce matin
:green:
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Fagos

Fagos


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Date d'inscription : 31/12/2006

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MessageSujet: Re: [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines   [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines Icon_minitimeSam 7 Mar - 1:58

Jour 3 : la frontière est proche!

Sortant d'une taverne en titubant légèrement, fagos remarqué les plissement de nez des badauds a son passage ...


-Snif ! Il est frais pourtant ce poissons!

Arrivée à la charrette près d'Elfyne, elle le rangea tout de même tout à l'arrière ...

- de bonnes affaires ce soir, mais le régent est dur en affaire; et je m'y connais en bon marchandeur !
- l'air est frais, et il fait calme... mais on entend le grondement de la mer au loin ... ça me rappelle une vieille histoire, je vais te la compter pendant le trajet si tu veux ?

et Fagos commença à fouiller dans sa mémoire pour retrouver la légende qu'on lui avait raconté lors de ses précédents voyages;
d'abord hésitantes, elle retrouve doucement le fil et tente de captiver sa compagne :



Cela s'appele la tarrasque et sainte marthe
Il y a très longtemps, à l'endroit où s'éleva plus tard le château du roi René, se
dressait un rocher dont les pentes plongeaient dans les eaux profondes du Rhône. À quelques pieds en dessous de la surface, béait un large trou. Et, dans ce trou, se tapissait un monstre aussi laid que cruel que les habitants de ce lieu redoutaient plus que tout. Bien peu de gens pouvaient décrire la hideuse bête avec précision, car ceux qui, par malheur s'étaient trouvés en sa présence, n'avaient rencontré que la mort. L'horrible créature pouvait donc à loisir sortir de son repaire aquatique, grimper sur les berges du fleuve et parcourir la région, décimant tout sur son passage : ânes et chevaux, enfants et agneaux, vieilles personnes et jeunes filles...

Un jour pourtant, douze braves garçons décidèrent de mettre fin à ses méfaits. Dès l'aube, ils firent le guet devant la pierre, armés de frondes et de gourdins. Ils y restèrent jusqu'à la tombée de la nuit mais durent se rendre à l'évidence : le monstre était déjà parti avant même leur arrivée. Sur une plage de galets, ils aperçurent alors les traces de ses pas énormes qui les menèrent à l'entrée de gorges sauvages où s'engouffrait le Rhône. Cet étroit défilé avait pour nom Tarusco. Les pas géants suivaient le cours du fleuve puis bifurquaient à l'intérieur des terres... C'est ainsi que les jeunes gens arrivèrent au coeur d'une épaisse forêt. Là, ils entendirent des mugissements et des rugissements. En approchant, tapis derrière un tronc d'arbre, ils aperçurent un dragon qui dévorait un boeuf.

- La victime provient du troupeau de mon père s'exclama l'un des garçons.
- Tais-toi protesta un autre.

Trop tard ! Le monstre avait repéré les intrus et se précipitait déjà vers eux, la gueule béant sur des dents carnassières aussi aiguës que des épées et des poignards ensanglantés. Deux des jeunes gens furent déchiquetés par des pattes énormes armées de griffes d'ours tandis que les autres pattes labouraient le sol d'un piaffement rageur grinçant et crissant sur les pierres. Deux autres garçons, après avoir été à demi asphyxiés par un souffle aussi violent qu'une tornade et aussi pestilentiel que les vapeurs d'un gouffre empli de cadavres, eurent le crâne fracassé par une lourde queue aux écailles de serpent. Deux autres encore valsèrent en morceaux, coupés net par un dos aux crêtes tranchantes comme des haches. Les six survivants s'enfuirent, pendant que le dragon dévorait ses premières victimes. Arrivant à la ville, essoufflés, fous de terreur, ils racontèrent ce qu'ils avaient vu. Et plus personne n'osa affronter la bête que l'on appela désormais la Tarasque. Elle poursuivit ses méfaits, de temps à autre, au bord du fleuve, dans les îles, les bois et les marécages. Un jour, une jeune femme, tout de blanc vêtue, arriva devant une cabane de pêcheurs. La famille en pleurs y veillait les restes de l'un des garçons que le monstre avait en partie dévoré.

- Pourquoi vous lamentez-vous, braves gens ? demanda-t-elle, émue par ce chagrin.
- Nous pleurons notre fils que la Tarasque a massacré.
- Et qui est donc cette Tarasque ?
- Un dragon qui se cache dans un trou, sous les eaux du Rhône. Personne n'a jamais réussi à l'en déloger.
- J'irai demain, répondit la jeune femme.
- Elle ne fera de toi qu'une bouchée.
- C'est ce que nous verrons, répliqua la blanche demoiselle.
- Voulez-vous me prêter un lit de paille et me donner quelque nourriture ? En échange, demain, j'irai laver tout votre linge dans le fleuve.

Au matin, elle se rendit au pied du rocher, portant les vêtements et elle se mit à les battre et à les tordre dans les eaux.

À ce moment, les eaux commencèrent à bouillonner, la berge à trembler, le vent à siffler dans les roseaux... Une odeur pestilentielle s'éleva dans les airs. Une tête hideuse se dressa au-dessus des flots qui déferlèrent sur la tunique blanche de la jeune femme. Une voix tonitruante gronda :
Qui es-tu effrontée ?
- Je m'appelle Marthe et je viens du pays de Judée, au-delà des mers.
- Tu n'as pas peur de moi ?
- Pourquoi aurais-je peur ? Qui es-tu donc toi-même ?
- On me nomme la Tarasque. Je suis si laide que les yeux qui me voient ne peuvent me supporter. Mon haleine est si putride que les gens près de moi n'osent plusrespirer...
- Mes yeux te voient et n'en sont point aveugles. Mon nez respire et n'en est pas incommodé... répliqua l'étrangère, en continuant tranquillement à laver son linge.

La Tarasque se rapprocha et les pêcheurs, tapis dans les feuillages, regrettèrent amèrement de ne pas avoir empêché la voyageuse de s'aventurer jusque-là. Le dragon s'approcha, menaçant et boueux. Son corps couvert d'écailles, ruisselant d'herbes visqueuses se dressa devant la frêle lavandière qui, sans se départir de son calme, jeta vers lui un regard limpide et quelques gouttes d'eau en disant :

- Attention ! Tu vas salir mon linge...

Alors, la bête s'immobilisa, comme figée par ces paroles et par ces éclaboussures. Un instant, elle demeura pétrifiée. Puis, Marthe ajouta d'une voix radoucie :

- Pauvre bête ! Il semble que personne ne prenne soin de toi. Viens t'asseoir près de moi et conte-moi tes peines... Moi aussi j'ai vécu des moments difficiles, dans mon pays et sur la mer où je me suis enfuie avec quelques-uns des miens...

Alors, le monstre parut retrouver vie. De ses yeux rouges coulèrent quelques larmes. Il s'approcha et s'installa sur une plage de graviers en demandant :

- Dis-moi ce qui t'est arrivé au-delà des mers.

Et Marthe commença à parler. Elle parla de son pays et de ceux qu'elle y avait rencontrés. Elle parla de son voyage et de son arrivée sur une plage de sable fin où l'avait accueillie une Gitane noire... Elle parla d'amour et d'espérance. Elle en parla si bien que la bête, apprivoisée, s'endormit auprès d'elle.
Les pêcheurs, enthousiasmés par ce prodige, s'en furent prévenir les autres gens de la région qui affluèrent au bord du fleuve. Ils y trouvèrent la jeune femme lavant la boue qui salissait les écailles du monstre et demeurèrent un instant stupéfaits, incapables de bouger ni de prononcer un mot. Lorsque Marthe détacha sa ceinture et l'accrocha au cou de l'animal pour l'emmener
avec elle, ils se précipitèrent avec des haches, des pieux et des lances...

- Non ! Je vous en prie... Elle n'est plus méchante... protesta la lavandière.

Mais ceux qui avaient perdu leur frère, leur fils ne l'entendaient pas ainsi. Ils tombèrent sur le monstre et le transpercèrent de leurs armes, faisant gicler autant de sang que la Tarasque en avait fait couler. Avant de rendre le dernier soupir, la bête lança vers Marthe un regard plein de reconnaissance :

- Avec toi, pour la première fois, j'ai senti mon coeur se vider de sa haine, mon souffle devenir pur, mes yeux devenir tendres... Un instant, j'ai même cru que je pouvais devenir belle !

Puis elle expira. On traîna son corps immense sur une place de la ville où on le laissa exposé au soleil tandis que Marthe était portée en triomphe et sacrée patronne de la ville. La carcasse du monstre se dessécha, des hommes se glissèrent à l'intérieur et l'animèrent d'une seconde vie, faisant bouger sa tête, fouettant l'air de sa queue et crachant le feu par ses naseaux tandis qu'autour, la foule en liesse chantait dans un refrain qui, de bouche en bouche, se mit à serpenter les rues :

- La gadeù, Lagadigadeù, la trascou !
- La gadeù, Lagadigadeù, lou casteù !

Virevoltant sur les pavés, l'animal fut conduit jusqu'à un antre obscur où on
l'emprisonna. Des chevaliers, portant piques et drapeaux, prirent la tête d'un cortège de paysans, de vignerons, de mariniers, de pêcheurs et de bergers qui se mirent à faire des farces, à rire, à se lancer de l'eau...

Et il en fut ainsi d'année en année, jusqu'à ce que le roi René réglementât les
réjouissances que le souvenir du dragon, vaincu par une jeune fille, provoquaient dans sa belle ville. Alors du haut de son château, élevant ses créneaux sur la rive du Rhône, à l'endroit même où vivait jadis le monstre, le souverain pouvait fredonner avec ses sujets en délire, dont les pourpoints et les jupons tourbillonnaient au pied des remparts :

- La gadeù, Lagadigadeù, la tarascou !
- La gadeù, Lagadigadeù, lou casteù !
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elfyne

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MessageSujet: Re: [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines   [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines Icon_minitimeVen 13 Mar - 12:17

Elfyne écoutait l'histoire de Fagos.
Elle s'imaginait le dragon , sa souffrance, la jeune lavandière puis tous les villageois en furie...
La douce brise marine était propice à la rêverie et l'histoire était tellement passionnante qu'elle avançait, tirant sa lourde charette sans même s'en rendre compte ...

Bientôt elles aperçurent un poste frontière et un guêt :


l'Artois déjà ! ça alors je n'ai pas vu le temps passé..

Devant la mine renfrognée du lieutenant du guêt, Elfyne un peu inquiète demanda à Fagos.

Il a pas l'air commode celui là , as tu réussi à te procurer nos lp ?
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MessageSujet: Re: [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines   [Bourgogne et Chamapagne] Périple de deux Avranchines Icon_minitime

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